STM-VT-02-Théorie des espaces publics, des jardins et de l'environnement

  • ue-a-stm-vt-02
  • Architecture & Ingénierie

Semestre : 4

Responsable(s) du contenu pédagogique
  • Bruno STEINER
  • Christophe TOUET
  • Alexandre GRUTTER
Total coefficient : 1
Total heures : 15 (6 cours, 9 TD)
Total heures travail personnel : 13

Objectif

Comprendre la nature et l’évolution des relations tissées entre l’architecture et son environnement paysager :
- Qu’est-ce qui se joue et s’expose selon les époques aux travers des différentes expressions et formes prises par les vides, jardins, espaces publics, qui composent en creux nos territoires ? Quelles raisons paysagères véhiculent-elles ? autour de quels paradigmes spatiaux ?
Il s’agira notamment de regarder les jardins comme des médiums privilégiés de sémantisation du paysage, des laboratoires miniaturisés qui permettent d’expérimenter, de manifester et de théoriser l’entendement qu’une société se fait, à un moment de son histoire, de son rapport au monde.


Programme

A travers l’antiquité, le moyen-âge et les différents moments de notre modernité occidentale (Renaissance, classicisme, baroque, romantisme, modernisme…), le cours s’intéresse aux variations anthropologiques qui altèrent le rapport établi entre l’homme, ses habitations et son environnement extérieur. Il tente de pointer les principales inflexions épistémiques qui modifient nos perceptions et nos représentations du dehors.
Le cours tend à situer et ranger les différents termes pour dire le dehors : Nature, pays paysage, territoire…; il insiste plus spécifiquement sur la distinction entre lieu et espace en repérant comment notre relation au dehors a jusqu’ici continuellement opéré selon un mouvement de balancier entre ces deux logiques conflictuelles adossées respectivement au texte et à l’image. Le parcours à travers de nombreuses références historiques abondamment illustrées montre cependant aussi que s’il y a basculement de l’un à l’autre selon les époques, l’opposition entre ces deux registres n’est jamais totalement exclusive, que le genre dominé continue à sourdre sous le genre dominant.
Le cours questionne en conclusion la façon dont cette opposition tend à se dénouer aujourd’hui autour des notions jeunes de site et d’environnement via notamment de nouvelles attentions portées au dimensions processuelles des projets.

Deux séquences de TD permettent de mettre en perspective le cours. Il s’agit pour les étudiants de choisir, par petits groupes, un dispositif architectural et/ou paysager (espace public, parc, équipement public…) et de l’analyser en interrogeant le rapport qu’il établit entre le dedans et le dehors, l’homme et son environnement naturel. L’objet construit et/ou jardiné, présenté au groupe classe, doit être choisi soit pour son caractère exemplaire (= « paradigme » d’une culture et d’un moment historique) soit pour sa dimension manifeste (dispositif pouvant être lu, même de façon anachronique, comme un acte d’engagement ou une déclaration de foi et affichant une attitude de rupture avec l’ordre établi).
Création contemporaine ou héritage patrimonial, il peut être puisé dans le corpus occidental ou décaler notre regard vers des cultures moins familières.
La restitution des réflexions se fait autour d’images descriptives (power point) mais surtout à travers un commentaire oral « interprétatif » et donc forcément sujet à discussion. L’analyse, librement menée, s’appuie sur une lecture fine des formes et ambiances, sur la genèse du projet, sur une compréhension fine du contexte culturel auquel il réfère.
Les grandes lignes du propos exposé à l’oral sont restituées également sous la forme d’un petit cahier illustré.


Contraintes pédagogiques - Méthodes pédagogiques

A travers l’antiquité, le moyen-âge et les différents moments de notre modernité occidentale (Renaissance, classicisme, baroque, romantisme, modernisme…), le cours s’intéresse aux variations anthropologiques qui altèrent le rapport établi entre l’homme, ses habitations et son environnement extérieur. Il tente de pointer les principales inflexions épistémiques qui modifient nos perceptions et nos représentations du dehors.
Le cours tend à situer et ranger les différents termes pour dire le dehors : Nature, pays paysage, territoire…; il insiste plus spécifiquement sur la distinction entre lieu et espace en repérant comment notre relation au dehors a jusqu’ici continuellement opéré selon un mouvement de balancier entre ces deux logiques conflictuelles adossées respectivement au texte et à l’image. Le parcours à travers de nombreuses références historiques abondamment illustrées montre cependant aussi que s’il y a basculement de l’un à l’autre selon les époques, l’opposition entre ces deux registres n’est jamais totalement exclusive, que le genre dominé continue à sourdre sous le genre dominant.
Le cours questionne en conclusion la façon dont cette opposition tend à se dénouer aujourd’hui autour des notions jeunes de site et d’environnement via notamment de nouvelles attentions portées au dimensions processuelles des projets.

Deux séquences de TD permettent de mettre en perspective le cours. Il s’agit pour les étudiants de choisir, par petits groupes, un dispositif architectural et/ou paysager (espace public, parc, équipement public…) et de l’analyser en interrogeant le rapport qu’il établit entre le dedans et le dehors, l’homme et son environnement naturel. L’objet construit et/ou jardiné, présenté au groupe classe, doit être choisi soit pour son caractère exemplaire (= « paradigme » d’une culture et d’un moment historique) soit pour sa dimension manifeste (dispositif pouvant être lu, même de façon anachronique, comme un acte d’engagement ou une déclaration de foi et affichant une attitude de rupture avec l’ordre établi).
Création contemporaine ou héritage patrimonial, il peut être puisé dans le corpus occidental ou décaler notre regard vers des cultures moins familières.
La restitution des réflexions se fait autour d’images descriptives (power point) mais surtout à travers un commentaire oral « interprétatif » et donc forcément sujet à discussion. L’analyse, librement menée, s’appuie sur une lecture fine des formes et ambiances, sur la genèse du projet, sur une compréhension fine du contexte culturel auquel il réfère.
Les grandes lignes du propos exposé à l’oral sont restituées également sous la forme d’un petit cahier illustré.


Mode d'évaluation

Contrôle continu. La production (exposé PPT) est évaluée.


Bibliographie

John Ruskin, Erwin Panowsky, Pierre Francastel, Michel Foucault, Françoise Choay, Augustin Berque, Anne Cauquelin…



Retour